Rééducation périnéale

Mais qu’est ce que c’est ? 

Le périnée est un ensemble de muscles partant du pubis jusque la base de la colonne vertébrale. Prenant la  forme d’un hamac, c’est en quelque sorte le plancher qui soutiens vos organes abdominaux : la vessie, l’utérus et les  intestins. 

Fuites d’urine, envies pressantes, sensation de pesanteur dans le bas ventre, etc, la rééducation est aussi l’occasion d’améliorer et guérir une cicatrice qui continuerait à être douloureuse. Elle permet à beaucoup de femmes de retrouver  la confiance et les sensations de leur corps notamment « d’avant la grossesse ».

Même plusieurs années après un accouchement, la rééducation est bénéfique elle permet de pour  un périnée que l’on sentirait s’affaiblir avec le temps. Votre sage-femme vous prescrira des  séances de rééducation périnéale après un accouchement. Tout comme votre gynécologue ou médecin traitant.

Après l’accouchement

Pour permettre aux muscles du périnée de retrouver tout leur tonus après la grossesse et l’accouchement, il es conseillé de  faire des séances de rééducation  périnéale.
Ces séances peuvent débuter au plustôt 6-8 semaines après l’accouchement, mais rien ne s’oppose à les effectuer plus tardivement.

Hors grossesses et accouchements

d’autres causes  indépendante de la grossesse, nécessitent une rééducation du périnée affaissement des muscles du périnée, déficits hormonaux lors de la ménopause, atrophie musculaire  générale liée à l’âge… tant d’éléments pouvant responsable d’incontinence urinaire et de descente d’organes.
La rééducation est un des traitements proposés dans le cadre de l’incontinence et de la descente d’organes  chez la femme.
La rééducation périnéale vise à maintenir la vessie, l’urètre  l’utérus et les muscles sphinctériens en position stable, permettant l’obturation, en cas d’efforts physiques soudains.
Un entraînement particulier permet de tonifier les muscles du périnée, afin qu’ils puissent à nouveau remplir leur fonction de soutien.
Le bio-feedback, l’électro-stimulation et le TVT, peuvent être indiquées par votre médecin.
Lorsqu’un déficit est hormonal est détecté, un traitement à base d’œstrogènes peut être mis en place par votre . dans certains cas une  intervention chirrurgicale peut s’averer nécéssaire.
Le test le plus simple consiste à voir si vous arrivez à stopper votre jet au moment d’uriner. 

Rééducation manuelle et CMP

Ces deux Méthodes  de travail sont uniquement proposées par les sages-femmes

La rééducation manuelle
La rééducation manuelle consiste à faire un toucher vaginal et indiquer par des pressions légères sur quel muscle orienter sa contraction. Elle permet ainsi de diriger ses efforts vers les muscles qui ont le plus besoin d’être  travaillés.
  La sage-femme  vous corrige et vous aide à reperer les bons muscles, à les renforcer dans leur tenue et leur force de contraction.


La CMP (Connaissance et Maîtrise du Périnée)Elle consiste en une suite d’exercices qui s’appuient sur des images spécifiques, cette méthode  permet une  prise de conscience beaucoup plus précise des différentes zones du périnée et de la pression qui  s’y exercent  pendant un effort (comme tousser, rire, porter une charges, etc.)
Une fois ces nouvelles perceptions acquises, la 2ème partie du travail,  consiste à apprendre les mouvements de remontée rapide à faire avant les efforts et s’y entraîner régulièrement, jusqu’à m’acquisition   d’automatismes. 

Electrostimulation

Sonde d’électrostimulation

Rééducation par Electrostimulation

Une sonde vaginale est introduite dans le vagin et reliée à un appareil, souvent lui même reliée à un ordinateur muni d’un écran de contrôle.

Selon les cas, la sonde va envoyer une stimulation électrique sur les muscles du périnée pour les faire se contracter…
Dans ce vous pourrez être seule pour travailler ce qui est impossible en rééducation manuelle.

 

 

 

Rééducation avec biofeedback

Rééducation avec biofeedback

Dans ce cas , le praticien demande à la patiente de serrer sur la sonde en essayant de contracter de plus en plus fort, de plus en plus longtemps. Sur l’écran de contrôle on peut suivre les progrès avec une courbe ou un autre schéma qui matérialise la force et la durée de la contraction….

Même si votre ordonnance comporte la mention avec biofeedback et éléctrostimulation vous pouvez faire une rééducation manuelle.

 

 

Gymnastique périnéale

Quelques exercices pour muscler son périnée peuvent être très  utiles surtout pour les femmes qui viennent d’accoucher parfois gênées par d’éventuelles fuites ou problèmes urinaires.

En effet, après avoir été  pleinement sollicités pendant près de 9 mois, les muscles du plancher pelvien, très peu entretenus, doivent être rééduqués à l’aide d’exercices périnéaux . L’idéal est de pratiquer un exercice, même bref, tous les jours pour que la rééducation soit efficace.

Pour pratiquer lesexercices pour le périnée, il est nécessaire d’avoir la vessie  totalement vide et donc, d’aller aux toilettes avant. Ces exercices peuvent être pratiqués même plusieurs semaines après l’accouchement puisqu’il s’agit de renforcer le périnée . Les bons mouvements sont ceux où l’on creuse le ventre. Au contraire, les exercices où l’on gonfle le ventre sont à éviter. Dernière chose : ll faut aller doucement, sans forcer.

L’idéal est de commencer en douceur, par des exercices pour leérinée, pour ne pas se décourager ou se fatiguer trop rapidement. De plus, le périnée joue un  rôle majeur au niveau de la sexualité et de la continence (gare à l’incontinence d’effort). Il faut donc en prendre soin en faisant attention à ses gestes et en le tonifiant grâce à des exercices  spécifiques.

 

Repères, Conseils, Astuces

Boules de Geisha

Faiblesse périnéale

  • Si vous avez un des symptômes suivants, c’est probablement un signe de faiblesse du périnée.
  • Fréquentes envie d’aller uriner et difficultés à se retenir longtemps. La moyenne « normale » tourne entre 4 et 6 mictions par jour.
  • Pertes d’urine lors d’efforts (lors d’une toux, d’un rire, d’un éternuement ou en portant une charge).
    Infections urinaires à répétition.
  • Impression de ne pas pouvoir bien vider la vessie.
  • Difficulté à uriner.
  • Jets urinaires faibles, intermittents ou en arrosoir.
  • Présence de gouttes retardataires au moment de lever des toilettes.
  • Constipation ou difficulté à évacuer les selles.
  • Difficulté à retenir ses gaz.
    Perte de selles.
  • Sentiment de lourdeur autour du vagin.
  • Gaz vaginaux.
  • Douleurs pendant les relations sexuelles.

Conseils
En cas de constipation chronique, des mesures permettant la régulasation du transit doivent être prises, car les efforts importants effectués pour évacuer les selles peuvent fragiliser le périnée.

  • Une vie saine pour aider les fonctions naturelles de la vessie.
  • Assurer un bon transit intestinal par une nourriture riche en fibres.
  • Boire beaucoup malgré l’incontinence.
  • Aménager les habitudes en matière de boisson.
  • Se détendre au quotidien.
  • Réduire l’excès de poids en cas d’incontinence d’effort. Cette mesure soulage le plancher pelvien et permet à elle seule une amélioration.
  • localisez à temps les toilettes.
  • Le port de vêtements pratiques et faciles à ouvrir.
  • L’hygiène, la toilette génitale plusieurs fois par jour et, le cas échéant, l’utilisation de produits de protection sont très importantes en cas d’incontinence.

Astuce
en « cas d’urgence » : pour arrêter un besoin irrésistible d’uriner, penchez vous tout simplement en avant. Cette position permet d’inverser la direction de la pression dans le bassin.
Cet exercice peut se faire très discrètement au quotidien : il suffit de faire mine de lacer ses chaussures


Attention Ne répétez pas ce stop-pipi plus souvent car il pourrait entrainer des infections urinaires.

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